NOUVELLE ANTHOLOGIE
 DE POÉSIE
FRANCAISE ET FRANCOPHONE

DU MOYEN-ÂGE À NOS JOURS

 

 

Par

ALAIN

SAINT-SAËNS

 

 

 



Cent quatorze poètes; trois poèmes par poète; une présentation de chaque poète;

Bibliographie; Index.

Un ouvrage de référence qui fait sa juste place aux bardes de la poésie francophone
 
aux côtés des grands noms de la poésie fran
çaise éternelle.
 

 

 

TABLE DES AUTEURS

 

Avant-Propos par Alain Saint-Saëns.  

Introduction par Jean-Jacques Thomas.

 

Moyen-Age:

- Guillaume de Poitiers (1071-1127): Je n’adorerai qu’elle!; Farai un vers de dreit nien ; Ab la doussor del temps novel.

- Marie de France (vers 1150- vers 1215): Lais des deux amants ; Lais du loup-garou ; Lais du chèvrefeuille.

- Thibaut 1er de Navarre (1201-1253): Ainsi que la licorne ; Au tans plain de félonie ; Dame, ensic est qu’il m’en covient aler.

- Rutebeuf (1245-1285): La pauvreté ; Que sont mes amis devenus ; Diz des Ribaux de Greve.

- Guillaume de Machaut (1300-1377): Dame, de qui toute ma joie vient ; Se ma dame m’a guerpi ; Tels rit au matin qui au soir pleure.

- Christine de Pisan (1364-1430): Je ne sçay comment je dure ; Seulette suis et seulette veux être ; Toi, Jeanne, à une bonne heure née.

- Charles d’Orléans (1394-1465): Yver, vous n’estes qu’un villain ; En regardant vers le païs de France ; Le temps a laissié son manteau.

- François Villon (1431/32-1463): La Ballade des Dames du temps jadis ; Epître à mes amis ; La Ballade des Pendus.

                                                                                                                                      

Renaissance et temps des Réformes:

- Joachim Du Bellay  (1492-1560): Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ; Au fleuve de Loire ; Une louve je vis sous l’antre d’un rocher.

- Marguerite de Navarre (1492-1549): Le temps est bref et ma volonté grande ; Les adieux ; Ô prompt à croire et tardif à savoir.

- Clément Marot (1496-1544): Adieu aux Dames de la Cour ; D’où vient cela, belle, je vous supplie ; Tant que vivrai en âge florissant.

- Pernette du Guillet (1520-1545): A un sot rimeur, qui trop l’importunait d’aimer ; Dames, s’il est permis ; Heureuse est la peine.

- Louise Labé (1524-1566) : Tant que mes yeux pourront larmes épandre ; Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé ; Oh ! Si j’étais en ce beau sein ravie.

- Pierre de Ronsard (1524-1585): Mignonne; Quand je pense à ce jour; Ô doux parler, dont l’appât doucereux...

- Etienne de la Boétie (1530-1563): Ce jourd’huy du Soleil la chaleur altérée ; Je voy bien, ma Dourdouigne, encore humble tu vas ; Je sçay ton ferme cueur, je cognois ta constance.

- Etienne Jodelle (1532-1573): Comme un qui s’est perdu dans la forest profonde Quel tourment, quelle ardeur, quelle horreur, quel orage ; En quelle nuit, de ma lance d’ivoire.

- Agrippa d’Aubigné (1552-1630): Au tribunal d’amour, après mon dernier jour ; En un petit esquif, éperdu, malheureux ; Est-il donc vrai qu’il faut que ma vie enchantée.

- François de Malherbe (1555-1628): Beauté de qui la grâce ; Quel astre malheureux ma fortune a bâtie ? ; Il n’est rien de si beau comme Calliste est belle.

- Isaac Habert (1560-1625): A la merci des vents, des flots et de l’orage ; J’avais longtemps erré par les sombres déserts ; Sur la sombre minuit qu’une liqueur miellé.

                                                                                                                                      

Dix-Septième et Dix-Huitième Siècles:

- Honorat de Bueil (1589-1670): Pour un marinier ; Bussy, nostre Printemps s’en va presque expiré ; Stances à Thirsis.

- Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594-1661): Assis sur un fagot, une pipe à la main ; Sonnet sur la moisson ; L’Amarante.

- Vincent Voiture (1597-1648) : La belle matineuse ; Ma foi, c’est fait ; Nostre aurore vermeille.

- Tristan L’hermite (1601-1655): L’ambition tancée ; L’extase d’un baiser ; Jalousie.

- Pierre Corneille (1606-1684) : Le Cid (Extraits) ; Excuse à Ariste ; Au Roy.

- Jean de La Fontaine (1621-1695) : Le chat, la belette et le petit lapin ; Le corbeau et le renard ; La laitière et le pot au lait.

- Nicolas Boileau (1636-1711) : A mon jardinier ; Il est certains esprits dont les sombres pensées ; Les embarras de Paris.

- Jean Racine (1639-1699) : Bérénice (Extraits) ; Phèdre (Extraits) ; Louange de Port-Royal.

- Nicolas-Germain Léonard (1744-1793) : L’absence ; Les regrets ; Enfin je suis loin des orages !

- Évariste de Parny (1753-1814) : Autre lendemain ; A la nuit ; A mes amis.

- André Chénier (1762-1794) : La jeune Tarentine ; Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre ; Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre.

                                                                                                                                        

Dix-Neuvième Siècle:

- Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) : Dernière entrevue ; N’écris pas ; Les cloches du soir.

- Alphonse de Lamartine (1790-1869) : Le lac ; L’isolement ; L’automne.

- Alfred de Vigny (1797-1863) : La mort du loup ;  Le bal ; Le bain d’une dame romaine.

- Victor Hugo (1802-1885) : Après la bataille ;  Demain dès l’aube… ;  Fonction du poète.                  

- Barbey d’Aurevilly (1807-1889) : L’échanson ; Les nénuphars ; Oh ! Pourquoi voyager ?

- Gérard de Nerval (1808-1855) : Stances élégiaques ;  El desdichado ; Vers dorés.

- Alfred de Musset (1810-1857) : Le saule ; La nuit de mai ; Vision.

- Théophile Gautier (1811-1872) : Diamant du cœur ; Carnaval ; Premier sourire du printemps.                                         

- Leconte de Lisle (1818-1894) : Les rêves morts ; Le rêve du jaguar ; Les étoiles mortelles.

- Charles Baudelaire (1821-1867) : L’albatros ; Allégorie ; L’amour et le crâne.

- Stéphane Mallarmé (1842-1898) : Las de l’amer repos ; Le guignon ; Le sonneur.

- José María de Heredia (1842-1905) : Les conquérants ; Brise marine ; La chasse.

- Paul Verlaine (1844-1896) : Clair de lune ; Nevermore ; Mon rêve familier.

- Comte de Lautréamont (1846-1870) : Chants de Maldoror (I, Strophe I ; I, Strophe V ; II, Strophe II) ;

- Emile Verhaeren (1855-1916) : Avec le même amour que tu me fus jadis ; Il fait novembre en mon âme ; Les gueux.

- Arthur Rimbaud (1854-1891) : Le dormeur du val ; Le bateau ivre ; L’homme juste.    

- Albert Samain (1858-1900) : Les sirènes ; Arpège ; Il est d’étranges soirs.

                                                                                                                                      

Vingtième et Vingt-et-Unième Siècles:

- Edmond Rostand (1868-1918): Les Rois Mages ; Le petit chat ; Cyrano de Bergerac, Acte I, Scène IV : La tirade du nez.

- Paul Claudel (1868-1955): Le départ ; L’aube de Juin ; Derrière eux.

- Pierre Louÿs (1870-1925): La pluie ; Funérailles ; Pégase.

- Rosemonde Gérard (1871-1953): L’éternelle chanson ; Départ ; Le crapaud.

- Paul Valéry (1871-1965): Le cimetière marin; Anne ; Poésie.

- Charles Péguy (1873-1914): Eve : Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle ; Le porche du mystère : Les trois vertus mes créatures ;
  La tapisserie de Notre-Dame : Présentation de Paris à Notre-Dame
.

- Edmond Fleg (1874-1963) : Le messie d’Ecbatane ; Rachi ; La grappe de Canaan.

- Anna de Noailles (1876-1933): L’empreinte ; Les saisons et l’amour ; La mort dit à l’homme.

- Max Jacob (1876-1944) : Vie et marée ; La rue Ravignan ; Marine à Roscoff.

- Victor Segalen (1878-1919): Doute ; Retombée ; Pour lui complaire.

- Emile Nelligan (1879-1941) : Le vaisseau d’or ; Le cloître noir ; Le salon.

- Guillaume Apollinaire (1880-1918): Cortège ; Mon Lou ; Les fenêtres.

- Jules Supervielle (1884-1960) : Les amis inconnus ; L’oiseau du tour du monde ; Le premier arbre.

- Saint-John Perse (1887-1975) : Ainsi louée, serez-vous ceinte, ô Mer, d’une louange sans offense ; Oiseaux, lances levées à toutes frontières de l’homme!;  
  C’étaient de très grands vents sur toutes faces de ce monde.

- Jean Cocteau (1889-1963) : Hommage à Jérôme Bosch ; Ecole de guerre ; Réveil

- Paul Eluard (1895-1952) : Liberté ; La mort, l’amour, la vie ; La courbe de tes yeux.

- Jean Villard-Gilles (1895-1982) : La Venoge ; Les trois cloches ; A l’enseigne de la fille sans cœur.

- André Breton (1896-1966) : Toujours pour la première fois ; Tournesol ; L’école buissonnière.

- Louis Aragon (1897-1982): Les yeux d’Elsa ; La beauté du Diable ; Strophes pour se souvenir.

- Francis Ponge (1899-1988): Le cageot ; Le gymnaste ; L’appareil du téléphone.

- Jacques Prévert (1900-1977): Sables mouvants ; Pour faire le portrait d’un oiseau ; Pater Noster.                                               

- Michel Leiris (1901-1990) : Le plongeoir de Narcisse ; Poésie ? ; Le soleil qui se lève chaque matin à l’Est.

- Raymond Queneau (1903-1976): Si tu t’imagines ; Pour un art poétique ;  La leçon de choses.

- Jean Tardieu (1903-1995): La môme néant ; Les erreurs ; Chœur d’enfants.

- Léopold Sédar Senghor (1906-2001): Femme noire ; Princesse, ma Princesse ; Au Gouverneur Éboué.

- René Char (1907-1988): Le marteau sans maître ; Les inventeurs ; Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud !

- André Frénaud (1907-1993) : Il n’y a pas de paradis ; Je dénonce ma vie et j’y reste ; L’irruption des mots.

- Jean-Georges Lossier (1911-2004) : Sommeil ; Mort d’un homme ; Il se fait tard.

- Charles Trenet (1913-2001) : Y a de la joie ; Douce France ; La mer.

- Aimé Césaire (1913-2008): Tam-tam de nuit ; Prophétie ; Nocturne d’une nostalgie.  

- Félix Leclerc (1914-1988) : La complainte du pêcheur ; Moi mes souliers ; Le p’tit bonheur.

- Claude Roy (1915-1997) : Le loup vexé ; L’enfant qui va aux commissions ;  La nuit.   

- Léo Ferré (1916-1993) : Vous savez qui je suis maintenant? ;  La nuit ; Poète … Vos papiers !

- Boris Vian (1920-1959): Je voudrais pas crever; Si j’étais pohéteû; Le déserteur.

- Andrée Chedid (1920-2011): Arbres ;  Brève invitée ; Cet instant.

- Georges Brassens (1921-1981) : La mauvaise réputation ; Les copains d’abord ; Les trompettes de la renommée.

- Yves Bonnefoy (1923-    ): L’adieu; A une terre d’aube; Une voix.

- Philippe Jaccottet (1925-  ): La nuit est une grande cité endormie; L’hiver ; Lune à l’aube d’été.

- Jean Sénac (1926-1973) : Miroir de l’églantier ; L’homme ouvert ; J’ai vécu de marges.

- Gaston Miron (1928-1996): La marche à l’amour ; Déclaration ; La vie agonique.

- Gilles Vigneault (1928-   ) : Mon pays ; Pendant que les bateaux ; L’hiver.

- Jacques Brel (1929-1978) : Ne me quitte pas ; Dans le port d’Amsterdam ; Mathilde.

- Jacques Réda (1929-    ): Janvier ; La bicyclette ; Bienveillance.

- Xavier Grall (1930-1981) : Menhir ; Soir ; Marins.

- Bernard Noël (1930-  ): TGV1 ; Les mots recousus ; Les songes et la nuit.

- Glenmor (1931-1996) : L’amour est fleur ; La rose de nuit ; Les caches d’amour.

- Hédi Bouraoui (1932- ) : Lien primal ;  L’interligne en mouvement ; L’écrivain.

- Jacques Roubaud (1932-   ): Parmi beaucoup de poèmes ; Poème du chat ; Quelque chose noir : mort.

- Gérard Le Gouic (1936-   ): Crapaud ; Une heure; Poème de l’île et du sel.

- Marie Étienne (1938-  ): La femme dit son premier jour ; Il y a les dizains dans la nuit ; Ce qui reste.

- Youcef Sebti (1943-1993) : Nuit de noces ; Futur ; L’Enfer et la folie.

- Heddi Kadour (1945-  ): Prise ; Jardin ; le vin nouveau.

- Yves Duteil (1949-  ) : Prendre un enfant par la main ; J’attends; La langue de chez nous.

- Alain Suied (1951-2008) : L’étranger, le poète ; Toutes les langues disparaissent ; Ombres capturées.

- Laurence Verrey (1953-  ) : Nous changeons à tout moment de lumière ; Le feu déjà dévore ce qui devait mourir ; Les graveurs de blé

- Tahar Djaout (1954-1993) : Saison tardive ; Raison du cri ; Soleil bafoué.

- Jean-Albert Guénégan (1954 -  ) : Ouessant ; Dès l’aube ; Homme de solitude.

- Abdelmadjid Kaouah (1954 -  ) : Le sel ; Tu te surprendras ; De deux mémoires.

- Alain Saint-Saëns (1954-   ): C’était hier; Thé anglais à la Petite-France; Mais quand je serai mort.

- Louis Bertholom (1955-   ) : Variations sur l’aber qui dort ; Les chiens de l’infini ; Les ombres jaunes.

- Jean Bennassar (1957-1979) : De quoi parlait-on ?; L’arlequin ; Le cœur noir.

- Philippe Beck (1963-  ) : L’admiration sincère ; Un volume sans vieillesse ; Pages vertes.

- Leila Zhour (1965-   ): Je cherche la densité des choses ; Dans le jardin de mon rêve ; Séparés nous franchissons le fleuve Solitude.

- Olivier Barbarant (1966-    ): Essai de voix pour la très obscure ; Les confidences d’Eurydice ; L’Ode à Bérénice.

- Patrick Amstutz (1967-   ) : Marie de Fribourg ; Sous le nuage ; Îles.

- Yusuf Kadel (1970-  ): La télé est allumée; Soluble dans l’oeil; asymétrie des ombres.

- James Noël (1978-   ) : Poème de la main gauche ; Jeu de mo(r)t ; Notre siamoise différence.               
 

                                                                                                                                      
 


ALAIN SAINT-SAËNS
est Français et Bordelais.
Il aime à séjourner en France en Gironde et à Strasbourg, aux USA à La Nouvelle-Orléans et à San Francisco,
 et en Amérique Latine au Brésil et au Paraguay, lieux où il a des attaches affectives très fortes.
Qu'on le connaisse comme poète, dramaturge, traducteur, romancier ou historien,
il se définit volontiers comme écrivain et polisseur de mots.

 

Cantos Paraguayos.  Poemas de libertad.

ISBN: 1-931948-97-6
2009

‘Les Cantos Paraguayos.  Poemas de libertad

marquent l’émergence d’une puissante voix poétique.’

‘La violence de la réalité paraguayenne frappe le lecteur en pleine figure.’

‘Admirable et choquant tout à la fois.’

 

 

 

ISBN:
978-1-937030-11-7
2011

'C'est si beau, tant dans le concept que dans la réalisation. Bravo, bravo!'
Cynthia Hahn

'Alain Saint-Saëns est un écrivain qui écrit avec son sang.'
Samira Etouil

'C'est très beau, très sincère, d'une sensibilité contagieuse.'
Abderrahman Beggar

 

 


‘Cada poema del libro del poeta Alain Saint-Saëns es un todo. Aunque el tema es universal, no hay nada trillado en este poemario. Lo más gratificante es sentir la tensión entre el lirismo del lenguaje y su control esquemático a través de la métrica y la rima. Lejos de provocar ansiedad, desafían al lector directamente. Admiro la valentía y la creatividad de Alain Saint-Saëns.’                Susan Rosenstreich, escritora (Estados Unidos).

‘El poeta Alain Saint-Saëns pinta el universo duro de los niños abusados en Paraguay de una manera que suena verdadera y salva a los abandonados de la oscuridad. Sus poemas magníficos denuncian con eficacia y sin parar los crímenes de los adultos que tejen una telaraña en la cual los más pequeños y frágiles se encuentran prisioneros y sin defensa.’                                    Cynthia Hahn, poetisa (Estados Unidos).

Los poemas de Alain Saint-Saëns no sólo duelen, también llaman a la reflexión: ¿en qué clase de sociedad vivimos y qué modelos construimos para la generación que nos sigue?  Hay una arista social en este poemario que lo convierte en dedo acusador de la sociedad de la que esos dolientes niños forman parte. Hago votos para que estos poemas que hoy son el espejo de una sociedad herida y enferma encuentren su reflejo y solución en el corazón de los hombres y mujeres que lean estos versos, pues, tanto la justicia como la libertad se construyen cada día.’                               Leni Pane, escritora (Paraguay).

 

Alain Saint-Saëns est un merveilleux poète!
 

J'ai lu heureux et ému son long poème lyrique sur le massacre de Curuguaty:

Brillant! Magnifique! Il nous atteint en plein coeur.

Alain Saint-Saëns est un poète profond et bouleversant.

son expression est dure, épique, simple mais en même temps

 émaillée de metaphores singulières. 

Je me prosterne avec admiration devant sa poésie.

Il me rappelle les plus grands classiques.
 

Armando Almada Roche

Critique Littéraire argentin